Lourmarin, bastides et châteaux, promenade sur les traces d'Albert Camus et d'Henri Bosco
On entre à Lourmarin par le Sud, car c'est en venant d'Aix en Provence que s’égrènent une à une les bastides du Luberon.
C'est aussi par cette route que Lourmarin offre sa plus belle perspective.
Adopté par Albert Camus et Henri Bosco, le village, planté au milieu des champs d'oliviers, des vignes et des amandiers, se love dans une douce combe.
L'église romane Saint-André, le temple protestant, édifice classé, et le beffroi qui, aux dires des habitants de Lourmarin, est une boîte à sel, sont les points cardinaux qui signalent le village.
Ce beffroi du XVII ème siècle s'appuie sur les ruines des fortifications d'un château du XI ème.
Le quatrième point cardinal étant le château de Lourmarin.

Lourmarin, village au pied du Luberon

Lourmarin adossé au beffroi et à l'Eglise
L'imposante forteresse, érigée au XII ème, devint, sous le règne de François Ier, un beau château de la Renaissance. Il ne doit, aujourd'hui, sa vitalité culturelle qu'à la passionnante perspicacité de Robert Laurent-Vibert, industriel lyonnais. Il rénova à partir de 1920 les bâtiments délabrés pour en faire un lieu de séjour pour les artistes de toutes les disciplines. Le Château est par sa vocation l'équivalent romain de la Villa Médicis !

Le château de Lourmarin

Jardins du château de Lourmarin

Superbe escalier à vis du château de Lourmarin
Albert Camus repose au cimetière de Lourmarin. Sa pierre tombale est cernée de lauriers, d'iris et de romarin. Une tombe simple et discrète à l'image de ce grand écrivain Prix Nobel de littérature. En foulant la pelouse du stade de Lourmarin, en contrebas du village, on imagine les bons moments de fraternité sportive que l'écrivain a partagés avec les footballeurs du village. Ces joueurs qui ont tenu, en 1960, à porter sa dépouille jusqu'au cimetière de Lourmarin où il avait décidé de vivre.

Tombe d'Albert Camus à Lourmarin
Se promener dans les rues de Lourmarin, c'est passer devant le café Ollier que fréquentait Albert Camus, mais c'est aussi retrouver un peu de la vie de l'écrivain Henri Bosco, mort en 1976. Traverser la place de l'ormeau c'est imaginer l'auteur de " L'enfant et la rivière ". L'église Saint-André, c'est celle évoquée par Henri Bosco dans " L’Âne Culotte". Ces deux écrivains du XX ème siècle, séparés par une allée de sépultures, reposent à jamais dans ce village de Lourmarin, terre d'intimité qui fut pour eux source intarissable d'inspiration.

Les trois clochers de Lourmarin vus depuis le château
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Tu as repris tes periples !
Belle image