Le Pouliguen aux portes de la Côte Sauvage entre La Baule et Guérande
Cet après-midi, je vais à la découverte du Pouliguen.Il n'est séparé de la Baule Escoublac que par le pont qui enjambe l'étier.
C'est une sorte de petit canal côtier par lequel les marais salants de Guérande communiquent avec l'Océan Atlantique.
Au rythme des marées, ces zones s'alimentent des eaux chargées de sel qui se dépose au fond de ces terres lagunaires.
Sitôt le pont traversé, j'ai la sensation d'être au milieu d'une ville à la vénitienne, des pontons, des amarrages, des quais, bref, des bateaux de toutes tailles, une animation colorée et chaleureuse que l'on trouve habituellement sur les quais d'embarquement.
En cette avant-saison, une ambiance de fête foraine envahit les rues. Devant les petits stands de gourmandises, l'air se charge d'un parfum sucré.
Les plaisanciers peuvent à leur gré accoster au centre du Pouliguen et profiter ainsi de cette atmosphère si particulière.

Le port du Pouliguen au cœur de la ville

Bateaux de plaisance sur le quai Jules Sandeau
Je poursuis ma balade jusqu'au bout du quai Jules Sandeau, par ce qu'on appelle "la promenade", pour me retrouver à l'entrée du port et donc à l'embouchure de l'étier. A marée basse, ce canal n'a qu'un faible débit d'eau qui n'autorise ni entrée ni sortie de bateaux.

La jetée du Pouliguen au bout quai Jules Sandeau
De la pointe du Pouliguen, d'un regard plein Est, j'aperçois La Baule avec, au premier plan, la première plage, appelée plage Benoît, qui déroulera sur plus de 8 km son étendue sablonneuse jusqu'à Pornichet que je devine à l'extrême droite de la photo.

L'étier qui donne accès au port du Pouliguen
Le Pouliguen, dont le nom, d'origine bretonne serait mare ou baie blanche, cultive cette tradition maritime fortement ancrée dans la mémoire collective. C'est le port d'attache de marins, de navigateurs ou régatiers tels que les frères Peyron. Les courses au large, les compétitions régatières sont l'âme de ce port de plaisance. Le Pouliguen, c'est ce mélange d'aventuriers des mers et de gens confortablement installées dans des demeures et manoirs cossus. La mairie est en ce sens représentative d'une partie de la ville, avec ses quartiers aisés, ses hôtels particuliers.

La mairie du Pouliguen ou hôtel de ville de Brécéan
L'église Saint-Nicolas et sa flèche sont un point de repère, un amer que les marins peuvent apercevoir du large. Mais ils doivent être très vigilants car c'est à partir du Pouliguen que commencent les premiers rochers de la Côte Sauvage ou Grande Côte. La Chapelle de Penchâteau à la pointe Ouest de la ville en est la porte d'entrée. C'est là que l'on trouve encore les pêcheries traditionnelles aux carrelets.

Eglise Saint Nicolas du Pouliguen
Depuis la pointe de Penchâteau jusqu'à la baie de Scall à l'Ouest, la Côte Sauvage est truffée de grottes ou d'excavations que l'on peut visiter. On en compte une bonne vingtaine, pour mémoire, je citerai :
- La grotte de Korrigans
- La grotte de la Tortue
- La grotte de la Cathédrale
- La grotte des Jumelles
- Le Parc Naturel régional de Brière et ses marais
- Guérande et ses remparts
- Batz sur Mer
- Le Croisic
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