Origine des « Fallas » dans la région de Valencia en Espagne.
Depuis le Moyen Age, les menuisiers et charpentiers « valencianos » brûlaient, dans la rue, au début du printemps tout ce qui encombrait leurs ateliers : chutes et copeaux de bois, vieux chiffons ainsi que les « fallas » ou petites torches de bois qui éclairaient leurs échoppes si obscures en hiver. Peu à peu, ils habillèrent ces « fallas » avec les vieux chiffons qui devinrent ainsi des poupées ou « ninots » qu’ils avaient plaisir à brûler devant chez eux, à la vue des voisins du quartier.
Détail de Falla

Embrasement de Falla
Plus tard, la caricature s’exprima à travers ces « fallas », laissant libre cours à la dérision et à la liberté d’expression si chère aux Valencianos qui faisaient fi d’une censure politique et religieuse insupportable.

Caricature politique et sociale

Scène ironique du quotidien
Le 19 mars,c’est l’annonce imminente du printemps, mais c’est aussi la « Saint Joseph », patron des charpentiers et des menuisiers, alors ce jour va devenir celui de la « crema » ou crémation de tout ce qui s’accumulait inutilement dans les ateliers.
La coutume va s’approprier cette période, et avec le sens inné de la fête, les habitants vont l’institutionnaliser pour en faire un moment privilégié de relâchement total des sens poussé à l’extrême dans une créativité sans borne, une audace humoristique souvent sensuelle et suggestive.

Détail suggestif d'une Falla
La ferveur et l’attachement aux croyances a toujours fait bon ménage avec les démonstrations débridées des fallas.

Femmes de Valence allant à la procession
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C'est beau l'Espagne